EPIC Festival août 21 – Merci !

La 1ère édition du festival Epic est terminée.
Fini la poésie, la musique, les paroles d’acteurs. Nous traversons ces lieux qui ont accueilli les représentations. Petits coins oubliés. Pourtant, ils ne nous semblent pas vides. Même dans le silence, les sons flottent dans l’air, l’émotion demeure.
Bova est là où nous l’avons laissée et pourtant le village voyage avec nous. A l’intérieur de nous.
Nous remercions tous ceux qui ont contribué. Nous remercions les habitants de Bova de nous avoir fait nous sentir chez nous. Nous remercions la municipalité et la région de Calabre pour leur soutien qui a rendu possible ce grand petit voyage.
A l’année prochaine…

Mana Chuma Teatro
Photo Felice D’Agostino

Avec la mer dans le ventre pour éteindre un feu déjà éteint depuis des jours, des mois et des années et qui recommence après. En août c’est toujours comme ça. C’est comme un désir de créer une nouvelle mer dans les montagnes, de l’empêcher de le rallumer ce feu. Lorsque nous avons décidé d’organiser le festival, le village de Bova était le seul choix. Tout ce qui vient après se trouve ici, à mille mètres de là, dans cette ville où une locomotive à vapeur arrêtée sur la place rappelle le voyage. Bova est une marche le nez en l’air. Bova est descendre et monter. C’est comme se perdre comme un enfant. C’est un centre de mémoire. Cela nous rappelle qui nous sommes. Cela nous oblige à continuer de marcher. Les lieux sont poignants par leur beauté. Ils ont quelque chose d’archaïque, de dur. C’était peut-être ça le festival: se rencontrer, se retrouver, redécouvrir un  temps.