Tommaso Chimenti parle de « Un’altra Iliade » dans son article pour Gagarin Magazine

« Une œuvre composite, mûre, experte, une structure parfaitement calibrée de technique et de cœur où les Mana Chuma ont montré tout leur grand savoir-faire : la musique et la conception sonore de Luigi Polimeni, les installations de l’artiste Aldo Zucco, le texte et la mise en scène de Massimo Barilla et Salvatore Arena, une construction efficace, solide, dense qui a exalté chaque détail et élément de l’ensemble théâtral. Le décor est subdivisé en de nombreux autels à vivre, à habiter, à pénétrer (presque comme Antonio Rezza dans les œuvres de Flavia Mastrella), un espace qu’Arena s’approprie, élargit, agrandit, en franchissant la barrière des possibilités. Dans les squelettes, dans les cadres, parmi les squelettes de bateaux, les voiles entrelacées de bandages et d’emballages, les quilles et les coques de Zucco (qui nous rappellent l’œuvre de Claudio Parmiggiani Naufragio con spettatore – Naufrage avec spectateur), Arena met en lumière toutes ses capacités d’acteur structuré et solide (…) et il broie le pathos et prodigue le souffle, répand la force, fait ruisseler la passion, fait tourner la puissance. (…)

Arena est terre et nuages, il est folle énergie et la scène est son habitat naturel : le public est conquis. « Un’altra Iliade » est un hymne contre la guerre, c’est un chant à la vie ».

C’est ce qu’écrit Tommaso Chimenti, journaliste et critique de théâtre, à propos de la pièce « Un’altra Iliade » (Un autre Ilaide), nouvelle production du Mana Chuma Teatro, dans sa critique du Festival Colpi di Scena 2023 pour Gagarin Magazine.

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